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zenbelgique

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Chers amis,

La vie est belle et mérite d'être vécue dans la joie et la pleine conscience. Nous en sommes tous capables. Soyons ouvert et curieux de tout.

Merci à tous mes ancêtres biologiques, spirituels, culturels et de la Terre qui m'ont invités à participer au festin de la vie.

Bienvenue sur ce site de partage qui parle du zen vietnamien en particulier, du bouddhisme en général, du développement spirituel, de la vie, de l'écologie, de la musique, de l'art, de l'architecture, de la photographie en Belgique et dans le monde.

La plupart des textes, photographies, vidéos proviennent de la sagesse des maîtres bouddhistes, des sages, des érudits,des journalistes, des écrivains, des amis, des inconnus; quelques commentaires proviennent du blogueur. Les photos expressément mentionnés sont du blogueur ou d'autres photographes. Quelques photos proviennent des sources inconnues. Les vidéos sont offerts par les internautes sur différents sites de fournisseurs d'accès internet.
Partageons ensemble nos ressources et nos sagesses. C'est un des moyens de mieux vivre notre vie.
Merci d'avance pour vos contributions.
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L'HOMME N'EST PAS NOTRE ENNEMI



L'HOMME N'EST PAS NOTRE ENNEMI

°



L'homme n'est pas notre ennemi 
Mes amis et moi menions notre combat pour la paix sur l'affirmation que ce n'est pas l'homme qui est notre ennemi , mais le fanatisme, la haine, l'ambition et la violence.
 

Un enseignement du maître Thich Nhât Hanh. Traduit de l'anglais par Evelyne Culot. Révisé par Nguyên van Thông.

Je me souviens encore de l'époque pendant laquelle, lors de mon travail pour le mouvement de la paix (entre 1963-1973), on m'accusait fréquemment de ne pas distinguer mes amis de mes ennemis. A cette époque, mes amis et moi menions notre combat pour la paix sur l'affirmation que ce n'est pas l'homme qui est notre ennemi , mais le fanatisme, la haine, l'ambition et la violence (1). Cette prise de position entraîna notre condamnation par les deux parties en guerre. Notre plus grand crime était de considérer les personnes des deux bords comme nos frères, qu'ils appartiennent au mouvement communiste ou au mouvement anticommuniste. Le recueil de poèmes « Mains jointes, nous prions pour que la Colombe Blanche apparaisse » édité clandestinement à Saigon en 1964, a été censuré par les deux parties en guerre. Il a été confisqué par l'une et condamné sur les ondes par l'autre.

Le soleil vert.
J'adhère toujours à mes idées d'alors mais maintenant je suis allé plus loin. Avant, j'avais l'habitude de dire que notre ennemi est l'ambition, la haine, la discrimination et la violence mais depuis vingt ans et plus, je n'ai plus voulu considérer ces formations mentales négatives comme des ennemis à détruire. J'ai constaté qu'elles pouvaient être transformées en énergies positives comme la compréhension et l 'amour, tout comme un jardinier peut transformer des déchets en engrais, qui peut être utilisé pour faire pousser les fleurs et les légumes. Au cours des trente dernières années, j'ai pratiqué et enseigné le Bouddhisme en Occident à partir de ce point de vue appelé la vision profonde de l'inter-être qui est expliqué dans le soutra Avatamsaka. L'inter-être peut être traduit en anglais par Interbeing et en allemand par Intersein. Mes amis occidentaux qui ont su apprendre et pratiquer selon cette vision profonde ont été capables de se transformer en profondeur et ont trouvé beaucoup de bonheur.
Si vous souhaitez avoir une vision profonde de l'inter-être ; il vous suffit de regarder un panier de légumes frais et vert que vous venez juste de cueillir. En regardant profondément, vous verrez le soleil, les nuages, le compost, le jardinier et des centaines et des milliers d'autres éléments. Les légumes ne peuvent pas pousser seuls, ils ne peuvent croître que s'il y a le soleil, des nuages, de la terre, etc.. Si vous enlevez le soleil du panier de légumes, il n'y aura plus de légumes. C'est pareil si vous enlevez les nuages.

Prenons un autre exemple. Regardons la seule organisation bouddhiste légale au Vietnam qu'on appelle avec humour la Congrégation gouvernementale (CG). Si nous la regardons, nous voyons en elle les éléments positifs et négatifs qui l'ont créée. Parmi ces éléments, nous voyons l'Eglise Bouddhique Unifiée (EBU) du Vietnam, représentée par des moines comme Huyen Quang, Quang Dô, Duc Nhuân, Tuê Si, Không Tánh, etc... Parce que ces moines ont été corrects dans leurs combats, les moines de la Congrégation gouvernementale comme Thiên Siêu, Minh Châu, Tri Tinh, Tri Quang, ont été autorisés à traduire et publier des oeuvres bouddhistes et à organiser un travail préparatoire pour les Etudes Bouddhistes, etc... Plus les moines de l 'EBU menaient des combats, étaient emprisonnés, plus les moines de la CG avaient de l'espace pour travailler. Les moines de l'EBU sont donc ceux qui ont soutenu et soutiennent toujours la CG de la manière la plus positive. Si vous dites qu'ils s'opposent à la CG, vous n'avez pas encore perçu la vérité profonde de l'intérieur et n'avez pas compris l'inter-être. Les moines Huyên Quang, Quang Do, Duc Nhuân s'ils regardent l'Institut des Etudes Bouddhistes, l'Institut de la Recherche Bouddhiste, le travail de traduction du Canon vietnamien, etc... pourraient sourire et dire « Ne pensez pas que cela est votre oeuvre à vous seuls. Nous vous aidons à réaliser ces choses. Nous avons travaillé ensemble. » Les moines Thich Tri Siêu et Minh Châu, en regardant les combats de l'EBU pourraient aussi sourire, ressentir la gratitude et dire « Grâce à vos combats, le gouvernement a diminué la pression et nous a autorisé à travailler au nom du Bouddha. » Nous ne sommes pas assez naïfs pour dire : « Qu'êtes-vous parvenu à faire pendant toutes ces années d'opposition ? Nous sommes les seuls, nous qui ne nous opposons pas au gouvernement, à avoir été capables de faire ce travail. Grâce à la vision profonde de l'inter-être, les moines des deux congrégations peuvent regarder avec amour et compréhension, sans ressentir le besoin de blâmer qui que ce soit, parce qu'ils sont tous capables de voir que les moines des deux congrégations sont des manifestations de boddhisattvas, tous travaillant pour leur idéal et pour l'ensemble des personnes et les deux « camps » peuvent être heureux parce qu'aucun ne ressent de la haine ou de la discrimination. Si nous continuons à nous blâmer l'un l'autre et à être fâchés, nous serons toujours les victimes de personnes extérieures qui cherchent à créer la discorde. Si nous avons la vision profonde de l'interêtre, ces personnes n'arriveront pas à nous diviser, à créer une situation de coqs dans un même poulailler qui se combattent entre eux. Un côté porte les couleurs de l' EBU et l'autre côté porte les couleurs du gouvernement. Se combattre mutuellement à cause des couleurs que l'on porte n'est pas très intelligent ; c'est manquer de sagesse de l'inter-être. Au cours des trente dernières années, il n'y a pas eu un moment au cours duquel je n'ai regardé l'ensemble des moines bouddhistes comme mes frères, qu'ils appartiennent à la CG ou à l'EBU

Le roi du pays des « So » perd son arc.
Au cours des trente dernières années, bon nombre de personnes, au Vietnam et ailleurs, continuent à me blâmer parce que je suis trop proche des chrétiens et des communistes. Ils veulent que je ne suis proche que des bouddhistes et des anticommunistes. J'ai essayé de leur rappeler que mes actes reposent toujours sur le sentiment que l'homme n'est pas notre ennemi. Je veux que chacun ait la chance de vivre et le droit de vivre heureux. Cependant tout le monde n'a pas été capable d'accepter facilement mon attitude. Ma pratique, c'est d'être capable d'embrasser à la fois les communistes et les chrétiens parce que je ne peux me contenter de n'embrasser que les bouddhistes et les anticommunistes. L'étroitesse d'esprit, le fanatisme et les préjugés ne se trouvent pas uniquement chez les chrétiens et les communistes. Parmi les bouddhistes, il existe aussi une grande part d'étroitesse d'esprit, de fanatisme et de préjugés, ce qui a apporté énormément de souffrance pour les familles et les individus qui ressentent ces préjugés ou qui en sont les cibles. Parmi ceux qui se réclament du bouddhisme, beaucoup, en ce compris les moines et moniales, ont atteint un tel niveau de corruption, de cruauté et de préjugés que leurs enfants ou disciples n'ayant pas pu le supporter, les ont abandonnés. Ils enfreignent les entraînements relatifs à l'acte de tuer, à la mauvaise parole, au mauvais comportement sexuel, se blessant eux-mêmes et leur famille de manière considérable. Certains protestants, catholiques et communistes sont bien meilleurs que ces bouddhistes, bien plus sains et bien plus proches des enseignements du Bouddha. Dès lors, afin de pratiquer dans l'esprit bouddhiste, je souhaite embrasser et aimer tout le monde sans exception, en ce compris tous ceux qui m'ont fait souffrir moi et mon peuple. Embrasser les personnes ne veut pas dire être d'accord avec leur étroitesse d 'esprit , leur préjugés et leur fanatisme. Lorsqu'il leur manque la tolérance, la compassion et la capacité de regarder profondément, les êtres humains deviennent mesquins, nuisibles et fanatiques. La responsabilité des bouddhistes pratiquants est d'aider les personnes à se détacher de cette étroitesse d'esprit, de ces préjugés et de ce fanatisme, d'aider les personnes à devenir compréhensives, tolérantes et compatissantes et non pas prendre un fusil et de les détruire. Dans le bouddhisme, on nous apprend à aimer selon les principes de la bonté aimante, la compassion, la joie et l'équanimité. L'équanimité signifie ne pas faire de discrimination négative. Chaque fois que nous voyons une personne qui souffre, nous aimons cette personne, nous n'avons pas à savoir si elle est bouddhiste, communiste ou chrétienne. En pratiquant dans un tel état d'esprit, j'ai écrit des dialogues avec les chrétiens et les communistes en termes de joie, d'équanimité et de compassion. Les livres qui tendent à dialoguer avec les chrétiens comme Bouddha vivant, Christ vivant et Jésus et Bouddha comme des frères, ont été écrits en utilisant le type de langage que le bouddhisme appelle le discours aimant. Ils ont aidé des centaines de milliers de chrétiens à comprendre le bouddhisme, à voir le véritable esprit de la chrétienté et à se détacher d'un comportement mesquin et préjudiciable. Les chrétiens, en ce compris des prêtres et des nonnes, m'ont écrit des lettres pour me remercier chaleureusement. En ce qui concerne les catholiques au Vietnam, j'ai également utilisé cette parole aimante. Dans le livre Lotus dans une mer de feu (1966), j'ai dit clairement que si nos amis catholiques au Vietnam prennent la direction du catholicisme de notre peuple et sont déterminés à vivre en harmonie avec les autres entités présentes dans la population, il n'y a pas de raison pour que le Vietnam ne leur ouvre pas les bras pour les accueillir au sein de la nation. J'ai également utilisé cette parole aimante envers les communistes vietnamiens, particulièrement dans le livre Dialogue, la porte vers la paix (1967). A cette époque, peu de communistes désiraient m'écouter mais maintenant, je pense que beaucoup de communistes lisent mes livres et écoutent mon message. Je sais que beaucoup de cadres et d'agents de sécurité ont eu l'occasion de lire mes livres et d'écouter mes cassettes et grâce à cela, ont transformé une part importante de leur souffrance. J'ai parfois vu la mentalité des cadres et des agents de sécurité, particulièrement celle des agents de sécurité travaillant dans les secteurs culturel et religieux :des postes les plus élevés aux postes les plus bas dans le gouvernement, la politique est que les livres et cassettes de Thây Nhât Hanh doivent être interdits. C'est pourquoi mes livres et cassettes sont confisqués dès qu'ils arrivent à Saigon ou Hanoi, que ce soit à l'aéroport ou par envoi postal. J'ai dit à mes amis là-bas « ne soyez pas irrités, parce que les personnes qui confisquent les livres et les cassettes ont ainsi une occasion de les lire ou de les écouter. Çà, c'est penser dans l'esprit du roi du pays des « So » qui a perdu son arc. Mais le peuple avait l'arc et ainsi rien ne fut perdu.
De temps en temps, les agents de sécurité font une descente et confisquent mes livres et cassettes qui ont été imprimés et copiées clandestinement. La vérité est qu'il y a des agents de sécurité qui, après avoir confisqué ou censuré mes livres et cassettes (sans les restituer à la personne qui légalement a le droit de les avoir en retour) se sont assis pour les lire ou les écouter toute la nuit. Ils ont compris l'intérêt et le bénéfice à retirer de ces livres et de ces cassettes et ils ont été capables de transformer une grande partie de leur souffrance grâce à eux. Néanmoins, après avoir censuré les livres et cassettes, ils ne les renvoient pas aux personnes qui, légalement, devraient les recevoir. Ils les restituent parfois, mais avant tout, ils effacent toutes les images et les sons des cassettes. Avant cela, ils ont copié les cassettes, en envoient une copie au Ministère de l'Intérieur et gardent une autre copie pour eux même, pour l'écouter de temps en temps. Je les comprends et je les aime, parce qu'ils ont peur d'être réprimandés par leurs supérieurs et de perdre leur travail. On interroge certains agents de sécurité qui ont lu mes livres et écouté mes cassettes. « Pourquoi interdit-on la circulation de ces livres et cassettes ? Est-ce que vous voyez dans ces livres et cassettes des modes de pensées qui apportent souffrance au pays, au peuple ou au gouvernement ? Ils ont répondu : « Tout ce que Thây Nhât Hanh enseigne dans ces livres et cassettes est très intéressant, merveilleux, en accord avec le chemin spirituel et très bénéfique pour la vie spirituelle et le c½ur humain. La raison pour laquelle on interdit la libre circulation de ces livres et cassettes est que nous ne savons pas si, derrière les enseignements et la pratique de Thây, se cache ou non une conspiration politique ». Ils ont exprimé d'eux mêmes ce qu'ils ressentent vraiment, leur peur et leur suspicion. Cette peur et cette suspicion ne leur sont pas propres, c'est aussi celles de leurs supérieurs.
De temps en temps, ces cadres et agents de la sécurité expriment leur compréhension éveillée et leur compassion. Ils ferment les yeux sur la publication clandestine de certains de mes livres et cassettes. Ils agissent ainsi car ils savent trop bien que la société regorge de choses comme la corruption, l'abus de drogue, la prostitution ; la haine, les fugues d'enfants, l'échec des mariages, les divorces, l'éclatement des familles, les livres et films pornographiques. Alors que les politiciens et les éducateurs ont presque renoncé à essayer de nettoyer ces énormes montagnes de détritus, les cassettes de Thây Nhât Hanh qui encouragent les personnes à pratiquer l'éveil, à se réconcilier les unes avec les autres et à retourner à une manière de vivre saine, sont interdits et confisqués. Les agents de sécurité sont forcés de les censurer et de les confisquer, mais au fond d'eux mêmes, ils ont des doutes. Ils ne se sentent pas du tout à l'aise vis à vis de cette politique et c'est pourquoi ils ferment parfois les yeux sur la publication et la diffusion clandestines de quelques ouvrages culturels et moraux. Chaque fois qu'ils sont à la tête d'opérations humanitaires pour les victimes d'inondations ou de la pauvreté, des moines et moniales et des civils glissent souvent dans les colis un chant ou un court soutra en espérant que, si le colis soulage leur détresse matérielle pendant deux ou trois semaines, le soutra, lui, soulagera leur souffrance et leur chagrin pendant un laps de temps bien plus long. Il y a des agents de la sécurité qui sont étroits d'esprit, pleins de préjugés et déterminés à en interdire la distribution en disant que ces chants sont des propagandes politiques. Il y a toutefois des agents de la sécurité qui se sentent heureux de lire ces chants et soutras, les approuvent secrètement et apprécient même les enseignements. Nous avons des racines saines dans nos coeurs. Si nous les acceptons et les traitons de manière salutaire, les graines de compassion et de tolérance en nous seront arrosées. Si nous sommes toujours méprisés, haïs et en opposition, nous perdrons cette occasion. Dès lors, aussi sévères et désagréables que soient les agents de la sécurité dans les domaines culturel et religieux, les moines, les nonnes et les laïcs qui connaissent la pratique restent doux et patients avec eux. En recevant un tel traitement, ils auront aussi, un jour ou l'autre, l'occasion de se transformer. A Huê, on a entendu un agent de la sécurité qui disait : « Thây Nhât Hanh habite loin d'ici, je ne sais rien faire contre lui. Mais toi, tu est là, entre nos mains. Je peux t'écraser en mille morceaux quand j'en ai l'envie ». En entendant cela, j'ai éprouvé beaucoup de compassion pour cet agent. Pourquoi vouloir écraser quelqu'un qui ne souhaite que réaliser un travail social pour ses compatriotes ?

Un véritable changement vers le meilleur.
Nos enfants et petits-enfants sont tous nos enfants et petits-enfants, qu'ils descendent de Bouddha, de Jésus Christ, du communisme ou de l'anticommunisme. Chaque fois que quelqu'un souffre et a besoin d'aide, je dois venir l'aider. C'est de cette seule façon que nous pouvons aimer dans l'esprit enseigné par le Bouddha.
Chacun de nous a fait des erreurs, que nous soyons bouddhistes, catholiques, communistes, membre du parti ou du gouvernement. Parce que nous sommes certains de nos perceptions, parce que nous sommes fanatiques et remplis de préjugés, il se peut que nous blessons gravement notre peuple, mais si nous parvenons à nous réveiller et à savoir véritablement comment prendre un nouveau départ, nous pourrons apprendre des douloureuses leçons du passé. Il y a des agents de la sécurité et des cadres qui nous ont fait souffrir mais avec l'amour du Bouddha nous continuons à vouloir leur donner une chance de changer pour le meilleur, de transformer les déchets en compost et en fleurs, de produire de la compréhension et de l 'amour afin que leur vie soit soulagée de toute douleur et que nous puissions y occuper un espace plus grand. Si nous accordons trop de confiance aux idéologies, nous pouvons apporter une grande détresse à notre peuple et à notre pays où des millions de personnes sont déjà mortes dans le conflit. Dans le passé (en 1964, quand le recueil de poèmes « Les mains jointes, nous prions pour que la Blanche Colombe apparaisse » fut publié) j'ai dit « Les idéologies sont les chaînes d'un mauvais karma utilisées pour ligoter le corps de notre peuple » Trân Manh Hao l'a exprimé d'une meilleur façon que moi : « Les chemins qui sont comme des baguettes de l'histoire qui fouettent notre pays ».Quand nous nous réveillerons et que nous voyons nos erreurs, la détermination à suivre le chemin de l'amour et de la compassion reste la chose que nous voulons le plus.
Depuis que je suis en exil, être capable de continuer à écrire des livres pour mes compatriotes m'a été d'un grand réconfort. Depuis 1966, bien que plusieurs de mes livres aient été publiées au Sud Vietnam, ce fut sous un pseudonyme parce que j'ai commis le crime de lancer un appel pour la paix. Depuis 1975, mes livres ont seulement été copiés manuscritement, ensuite imprimés et distribués clandestinement. Moi-même j'ignore qui a organisé l'impression et la publication. Parce que plusieurs de mes compatriotes éprouvent le besoin d'apprendre et de pratiquer, des personnes ou groupes de personnes, sans considération pour leur propre sécurité, ont rendu possible l'impression et la publication de ces livres. La même chose s'est produite avec les cassettes audio et vidéo. L'ancien premier ministre Pham van Dông a lu les trois tomes de l'Histoire du bouddhisme vietnamien que j'ai écrits et il a exprimé son admiration pour eux. Au Ministère de l'Intérieur et celui des Affaires Etrangères, beaucoup de personnes ont lu et apprécié mes livres. Beaucoup d'anciens généraux de l'armée et beaucoup d'anciens officiers et membres du Parti ont lu des livres comme Sur les traces de Siddharta et Paix et joie à chaque pas et ils les ont appréciés. Ils ont senti qu'ils redécouvrent l'idéal absolu de leur jeunesse. J'ai le sentiment que les personnes qui sont les plus heureuses de lire mes livres sont celles qui, un jour, se sont laissé tourner la tête par l'idéologie marxiste mais actuellement n'y croient plus. Un nombre incalculable de personnes ont adopté une religion ou adhéré au Parti avec toute la pureté et le zèle de la jeunesse. Toutefois, après trente ans de pratique religieuse ou d'adhésion au Parti, elles ont le sentiment d'avoir beaucoup perdu parce qu'elles ont souffert à cause de leur religion ou à cause du Parti. Plus que tout autre, ces personnes acceptent plus facilement la pratique bouddhiste de la Bonté aimante, la Compassion, la Joie et l'Equanimité. Ce sont ces personnes qui retirent le plus de bonheur de la lecture de mes livres et de l'audition de mes cassettes. Elles sont très silencieuses et très contentes chaque fois qu'elles rencontrent quelqu'un qui pratique véritablement. Elles sont toutefois très malheureuses lorsqu'elles voient des moines ou moniales corrompus, à la recherche d'honneurs ou de plaisir sensuel, sans savoir qu'ils trahissent ainsi leur idéal de novices. Parmi les jeunes, les enfants et les petits-enfants des politiciens et cadres vivant au Vietnam ou à l'étranger, beaucoup lisent mes livres avec énormément d'enthousiasme. Beaucoup d'évêques du Vatican ont lu mes livres. Pour moi, il n'est pas important que les personnes soient d'accord ou pas avec ce que j'ai écrit. Ce qui importe, c'est leur capacité à être prêt à lire ce que j'ai écrit. Certaines personnes commencent la lecture de mes livres dans un but de critique et de censure mais au cours de leur lecture, elles apprécient mes livres parce qu'elles sentent qu'elles en retirent un profit en se sentant bien et légères.

Le chemin de la Bonté aimante
En ayant appris et pratiqué les enseignements de l'Interêtre, je ne vois plus personne en tant que ennemi et, dans mon coeur, existe un sentiment d'illumination et de grand espace. Je n'éprouve même pas de haine à l'égard des personnes qui nous ont fait souffrir, moi et mon peuple, car je sais comment les regarder avec les yeux de la compréhension et de l'amour. Vous pouvez poser la question suivante : « ainsi vous allez donner à cette bande de voleurs et d'assassins fous, cruels et fanatiques la liberté de continuer à détruire et répandre le malheur sans faire quoi que ce soit pour les arrêter ? « Non ! nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les arrêter, nous ne pouvons pas les autoriser à continuer à tuer, à piller, à oppresser et à détruire, mais nos actions ne seront jamais motivées par la haine. Nous devons les arrêter, ne pas leur permettre de provoquer la misère. Si nécessaire, nous pouvons les attacher, les mettre en prison, mais cet acte doit être motivé par notre coeur de boddhisattva et tout en agissant ainsi, nous continuons à maintenir notre Bonté aimante ; nous voulons qu'ils soient capables d'avoir une occasion de se réveiller et de changer. En agissant sur base de Bonté aimante, de Compassion, de Joie et d'Equanimité, nous choisissons automatiquement le chemin de la non violence sur lequel nous nous efforçons autant que possible de protéger la vie de toutes les espèces. Manifestement, nous ne pouvons pas être totalement non violents, tout comme mon plat d'haricots cuits à la vapeur ne peut pas être végétariens à 100%, parce que lorsque nous cuisons des légumes nous tuons des bactéries. Quoi qu'il en soit, en empruntant la voie de la non violence, nous pouvons éviter les effusions de sang et protéger la vie de toutes les espèces, de la manière la plus large possible.
Dans la lutte contre une invasion étrangère, toutes les activités qui relèvent de l'information, de la culture et de l'éducation et qui ont pour but manifeste de construire la confiance et l'unification de tout un peuple et de mener une politique de non coopération avec les envahisseurs, peuvent être menées totalement dans un esprit d'ouverture, de tolérance et de non violence. Si nous réussissons dans ces domaines, les militaires n'auront qu'un rôle mineur à jouer. Même si nous devons utiliser la force militaire, nous pouvons toujours agir dans l'esprit de la non violence, en évitant autant que possible les carnages, les effusions de sang, celles de notre peuple ou celle des envahisseurs. Ainsi les militaires peuvent aussi pratiquer la Bonté aimante et la Compassion, tout comme les leaders spirituels, les hommes d'état et les humanistes. La grande victoire militaire de l'ère Trân (14è siècle) contre l'invasion mongole fut notamment possible grâce au travail des guides spirituels, à l'art du gouverneur et à la culture de l'ère Trân. Le facteur militaire n'est pas le seul à conduire au succès. A l'époque de Monsieur Ngo Dinh Diêm (N.D.T. :président de Sud Vietnam assassiné en 1963), il en était de même avec le Mouvement pour les droits démocratiques : l'armée n'a jouée qu'un rôle final qui, bien que nécessaire, était mineur . Savoir si notre pays et notre peuple vont faire des progrès, en sortant d'une situation aussi difficile, dépend de comment pratiquer afin d'abandonner toute discrimination et toute haine. Si nous lançons un appel pour la paix mais, entre nous, continuons à appliquer la discrimination et la haine et à nous éliminer les uns les autres, quand pourra t'il y avoir réelle réunification ? Etre capable de regarder profondément afin de voir que l'autre personne est également notre frère ou notre soeur et ne pas essayer de trouver les moyens d'éliminer cette personne de notre vie quotidienne, c'est l'enseignement et la pratique que nous devons tous entreprendre, que nous soyons bouddhistes ou pas. Certaines personnes sont aimables, d'autres difficiles et d'autres encore insupportables. Peu importe : si nous sommes les descendants de Bouddha , nous devons essayer d'aimer chacun selon le principe : « l'homme n'est pas notre ennemi ». Notre ennemi n'est pas notre ennemi ou en d'autres termes, la personne qui nous hait n'est pas la personne que nous haïssons. Nous n'avons pas d'ennemis. Si nous savons percevoir et agir conformément à cela, alors à la fin de notre vie quand nous fermerons nos yeux, nous serons capable de sourire.

(1) « Guerre » dans « Mains jointes, nous prions pour que la colombe blanche apparaisse ».
Thich Nhat Hanh
L'HOMME N'EST PAS NOTRE ENNEMI
Tags : Bonté aimante, compassion, compost, discrimination, Thich Nhat Hanh, Paix, guerre, interêtre, changement vers le meilleur, karma, Détresse., compréhension et amour, boddhisattva, équanimité, liberté, bouddhistes, ennemi
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#Posté le mardi 29 novembre 2005 15:25

Modifié le vendredi 26 mai 2017 17:41

POEME DE LA FOI DANS LA PRATIQUE - MAITRE SOSAN

 
 
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Voici les réflexions d'un grand sage. cela peut vous aider à aller vers la paix et le bonheur. Laisser mûrir ce belles paroles en vous, un jour une belle fleur d'éveil peut se manifester à vous. Qui sait ?
 
 
 
 
POEME DE LA FOI DANS LA PRATIQUE - MAITRE SOSAN
 
 
 
 
 
La vraie Voie, l'essence de la Voie, n'est pas difficile, mais nous ne devons pas ne pas aimer ou choisir.

Si nous ne haïssons ni n'aimons, elle (la Voie) apparaît clairement, distinctement, comme l'entrée d'une caverne sur le flanc de la montagne.

S'il se crée une différence de la grosseur d'un atome, aussitôt une distance infinie sépare le ciel de la terre.

Pour réaliser l'éveil ici et maintenant, nous devons être libérés de l'idée du juste et du faux.

Lorsque le juste et le faux se livrent bataille, l'esprit est malade.

Si nous ne connaissons pas la profondeur de l'origine, notre conscience s'épuise.

La vraie Voie est comme le cosmos infini, rien ne lui manque, rien ne lui est superflu.

Dépendant du gain ou de la perte, nous ne sommes pas libres.

Ne courrons pas après les phénomènes, ne nous attardons pas sur le vide.

Si notre esprit demeure calme, tranquille, dans sa condition originelle,
il s'évanouit, naturellement, spontanément, comme dans le sommeil.

Maître Sosan
 
 
 
 
 
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Tags : maître Sosan, esprit calme, phénomènes, cosmos infini, Voie, liberté, vide
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#Posté le mercredi 29 mars 2006 15:44

Modifié le vendredi 01 avril 2016 05:19

ACTUALITE JACQUES ATTALI SUR LA CRISE MIGRATOIRE ACTUELLE 09 2015

(extrait du Soir, quotidien belge)
 
ACTUALITE JACQUES ATTALI SUR LA CRISE MIGRATOIRE ACTUELLE 09 2015
 
 
 
Dans un large entretien au Soir, Jacques Attali prédit la forte probabilité d'une guerre , mais dénonce l'immobilisme d'hommes politiques peu courageux. Pour cet économiste, professeur, écrivain, conseiller d'Etat honoraire, « les gens n'ont encore rien vu » dans la crise migratoire que traverse actuellement l'Europe.
Et de poursuivre : «  Un ami a eu récemment cette phrase très juste : Vous n'avez vu que la bande-annonce du film Les Migrants. Les migrants climatiques vont suivre et toutes les autres formes ensuite. A partir du moment où on admet que les libertés sont fondamentales, la première liberté c'est celle de circulation. Et donc les gens vont venir et c'est très bien. »
« L'arrivée des migrants est une incroyable chance »
Jacques Attali appelle à se doter de politiques d'intégration. « Ces gens-là vont faire de l'Europe, la première puissance du monde. L'intégration espagnole et italienne en Belgique est un succès. On ne voit que les problèmes de l'intégration musulmane mais pas les succès qui sont nombreux. En France, on a quelque 5 millions de musulmans dont 98 % s'intègrent, sont médecins, avocats, journalistes.Normalement, ce qui se passe avec les migrants devrait entraîner la construction d'une Europe plus intégrée, plus puissante, se donnant les moyens de recevoir ces personnes. Leur arrivée est une incroyable chance car cela transforme la démographie européenne. Et nous, au contraire, on a une réaction de petits. »

>>> Jacques Attali : « C'est notre intérêt, même cynique, d'être altruiste »


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Tags : géopolitique, crise migratoire, liberté, guerre, climat, migrants, altruisme
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#Posté le samedi 19 septembre 2015 06:55

Modifié le jeudi 03 décembre 2015 06:54

LETTRE A MA GENERATION

 
 
 
 
 

  
 
 
LETTRE A MA GENERATION

 
Lettre à ma génération : moi je n'irai pas qu'en terrasse
20 NOVEMBRE 2015 |  PAR SARAH ROUBATO

Salut,
 On se connaît pas mais je voulais quand même t'écrire. Il paraît qu'on devrait se comprendre, puisqu'on est de la même génération. Je suis française, je n'ai pas trente ans. Paris, c'est ma ville. J'ai grandi dans une école internationale où on était plus de quatre-vingt nationalités. J'ai beaucoup voyagé et je parle plusieurs langues. J'ai « des origines » comme on dit maghrébines. Je suis auteur compositeur interprète, artiste, et même un peu anthropologue.

J'ai toujours adoré les terrasses. La dernière fois que j'étais à Paris j'y ai passé des heures, dans les cafés des 10e 11e et 18earrondissements. J'y ai écrit un livre qui s'appelle Chroniques de terrasse. Il est maintenant quelque part dans la pile de manuscrits de plusieurs maisons d'édition. Ça fait drôle d'y penser maintenant. J'aurais envie de rajouter quelques pages. Pourtant aujourd'hui, ce n'est pas en terrasse que j'ai envie d'aller.
Depuis plusieurs jours, on m'explique que c'est la liberté, la mixité et la légèreté de cette jeunesse qui a été attaquée, et que pour résister, il faut tous aller se boire des bières en terrasse. C'est joli comme symbole, c'est même plutôt cool comme mode de résistance. Je ne suis pas sûre que si les attentats prévus à la Défense avaient eu lieu, on aurait lancé des groupes facebook « TOUS EN COSTAR AU PIED DES GRATTE-CIELS ! » ni qu'on aurait crié notre fierté d'être un peuple d'employés et de patrons fiers de participer au capitalisme mondial, pas toi ? 
On nous raconte qu'on a été attaqués parce qu'on est le grand modèle de la liberté et de la tolérance. De quoi se gargariser et mettre un pansement avec des coeurs sur la blessure de notre crise identitaire. Sauf qu'il existe beaucoup d'autres pays et de villes où la jeunesse est mixte, libre et festive. Vas donc voir les terrasses des cafés de Berlin, d'Amsterdam,  de Barcelone, de Toronto,  de Shanghai, d'Istanbul, de New York ! 
On a été attaqués parce que la France est une ancienne puissance coloniale du Moyen-Orient, parce que la France a bombardé certains pays en plongeant une main généreuse dans leurs ressources, parce que la France est accessible géographiquement, parce que la France est proche de la Belgique et qu'il est facile aux djihadistes belges et français de communiquer grâce à la langue, parce que la France est un terreau fertile pour recruter des djihadistes.
Oui je sais, la réalité est moins sexy que notre fantasme.  Mais quand on y pense, c'est tant mieux, car si on a été attaqué pour ce qu'on est, alors on ne peut pas changer grand chose. Mais si on a été attaqué pour ce qu'on fait, alors on a des leviers d'action : 
- S'engager dans la recherche pour trouver des énergies renouvelables, car quand le pétrole ne sera plus le baromètre de toute la géopolitique, le Moyen-Orient ne sera plus au centre de nos attentions. Et d'un coup le sort des Tibétains et des Congolais nous importera autant que celui des Palestiniens et des Syriens. 
- S'engager pour trouver de nouveaux modèles politiques afin de ne plus déléguer les actions de nos pays à des hommes et des femmes formés en école d'administration qui décident que larguer des bombes, parfois c'est bien, ou qu'on peut commercer avec un pays qui n'est finalement qu'un Daesh qui a réussi.
- Les journalistes ont montré que les attentats ont éveillé des vocations de policiers chez beaucoup de jeunes. Tant mieux. Mais où sont les vocations d'éducateurs, d'enseignants, d'intervenants sociaux, de ceux qui empêchent de planter la graine djihadiste dans le terreau fertile qu'est la France ?
Si la seule réponse de la jeunesse française à ce qui deviendra une menace permanente est d'aller se boire des verres en terrasse et d'aller écouter es concerts, je ne suis pas sûre qu'on soit à la hauteur du symbole qu'on prétend être. L'attention que le monde nous porte en ce moment mériterait que l'on sorte de la jouissance de nos petits plaisirs personnels.  

Ma mixité
Qu'on soit maghrébin, français, malien, chinois, kurde, musulman, juif, athée, bi homo ou hétéro, nous sommes tous les mêmes dès lors qu'on devient de bons petits soldats du néo-libéralisme et de la surconsommation. On aime le Nutella qui détruit des milliers d'hectares de forêt et décime les populations amazoniennes, on achète le dernier iphone et on grandit un peu plus les déchets avec les carcasses de nos anciens téléphones, on préfère les fringues pas chères teintes par des enfants du Bengladesh et de Chine, on dépense des centaines d'euros en maquillage testé sur les animaux et détruisant ce qu'il reste de ressources naturelles. 
Ma mixité, ce sera d'aller à la rencontre de gens vraiment différents de moi. Des gens qui vivent à huit dans un deux pièces, peu importe leur origine et leur religion. Des enfants dans les hôpitaux, des détenus dans les prisons. Des vieilles femmes qui vivent seules. De ce gamin de douze ans à l'écart d'un groupe d'amis, toujours rejeté parce qu'il joue mal au foot, qui se renferme déjà sur lui-même. Des ados dans les banlieues qui ne sont jamais allés voir une pièce de théâtre. Ceux qui vivent dans des petits villages reculés où il n'y a plus aucun travail. Les petits caïds de carton qui s'insultent et en viennent aux mains parce que l'un n'a pas payé son cornet de frites au McDo. D'habitude quand ça arrive, qu'est-ce que tu fais ? Tu tournes la tête, tu ris, tu te rassures avec un petit "Et ben ça chauffe !" et tu retournes à ta conversation. Si tous ceux qui ont répondu à l'appel Tous en terrasse ! décidaient de consacrer quelques heures par semaine à ce type d'échange... il me semble que ça irait déjà mieux. Ça apportera à l'humanité sans doute un peu plus que la bière que tu bois en terrasse.
Ma liberté
Je ne vois pas en quoi faire partie du troupeau qui se rend chaque semaine aux messes festives du weekend est une marque de liberté. Ma liberté sera de prendre un autre chemin que celui qui passe par l'hyperconsommation. D'avoir un autre horizon que celui de la maison, de la voiture, des grands écrans, des vacances au soleil et du shopping.
Ma liberté sera celle de prendre le temps quand j'en ai envie, de ne pas m'affaler devant la télé en rentrant du boulot, d'avoir un travail qui ne me permet pas de savoir à quoi ressemblera ma journée.
Ma liberté, c'est de savoir que lorsque je voyage dans un pays étranger je ne suis pas en train de le défigurer un peu plus. C'est vivre quelque part où le ciel a encore ses étoiles la nuit. C'est flâner dans ma ville au hasard des rues. C'est avoir pu approcher une autre espèce que la mienne dans son environnement naturel. 
Ma liberté, ce sera de savoir jouir et d'être plein, tout le contraire des plaisirs de la consommation qui créent un manque et le besoin de toujours plus. Ma liberté, ce sera d'avoir essayé de m'occuper de la beauté du monde. "Pour que l'on puisse écrire à la fin de la fête que quelque chose a changé pendant que nous passions" (Claude Lemesle).
Ma fête
Ma fête ne se trouve pas dans l'industrie du spectacle. Ma fête c'est quand j'encourage les petites salles de concert, les bars où le musicien joue pour rien, les petits théâtres de campagne construits dans une grange, les associations culturelles. Passer une journée avec un vieux qui vit tout seul, c'est une fête. Offrir un samedi de babysitting gratuit à une mère qui galère toute seule avec ses enfants, c'est une fête. Organiser des rencontres entre familles des quartiers défavorisés et familles plus aisées, et écouter l'histoire de chacun, c'est une fête.  
La fête c'est ce qui sort du quotidien. Et si mon quotidien est de la consommation bruyante et lumineuse, chaque fois que je cultiverai une parole sans écran et une activité dont le but n'est pas de consommer, je serai dans la fête. Préparer un bon gueuleton, jouer de la gratte, aller marcher en forêt, lire des nouvelles et des contes à des jeunes qui sentent qu'ils ne font pas partie de notre société, quelle belle teuf !
N'allez pas me dire que je fais le jeu des djihadistes qui disent que nous sommes des décadents capitalistes... s'il vous plaît ! Ils n'ont pas le monopole de la critique de l'hyper-consommation, et de toute façon, ils boivent aux mêmes sources que les pays les plus capitalistes : le pétrole et le trafic d'armes. 
Voilà. Je ne sais pas si on se croisera sur les mêmes terrasses ni dans les mêmes fêtes. Mais je voulais juste te dire que tu as le droit de te construire autrement que l'image que les médias te renvoient. Bien sûr qu'il faut continuer à aller en terrasse, mais qu'on ne prenne pas ce geste pour autre chose qu'une résistance symbolique qui n'aura que l'effet de nous rassurer, et sûrement pas d'impressionner les djihadistes (apparemment ils n'ont pas été très impressionnés par la marche du 11 janvier), et encore moins d'arrêter ceux qui sont en train de naître. 
Ce qu'on est en train de vivre mérite que chacun se pose un instant à la terrasse de lui-même, et lève la tête pour regarder la société où il vit. Et qui sait... peut-être qu'un peu plus loin, dans un lambeau de ciel blanc accroché aux immeubles,  il apercevra la société qu'il espère.
Sarah
 
 
 
 
 
 LETTRE A MA GENERATION
 Photo: Reflets . 2014. NVT
 

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Tags : terrasses, société, liberté, fêtes, Paris, pétrole, mode de vie
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#Posté le samedi 21 novembre 2015 17:38

Modifié le lundi 04 avril 2016 08:44

BONNES NOUVELLES: ETHIOPIE, AWRA AMBA

 
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 BONNES NOUVELLES: ETHIOPIE, AWRA AMBA
 

 
 
 
 
En Ethiopie, Awra Amba, le village de l'égalité entre femmes et hommes
 
 
Au coeur de l'un des pays les plus pauvres du monde, l'Ethiopie, un village bouscule les traditions archaïques qui régissent la société. Depuis quarante ans, les quatre cents membres de la communauté ont abandonné droit coutumier et patriarcat, pour faire de la femme l'égale absolue de l'homme. Découverte d'une utopie bien réelle. Reportage

11h30, une foule de jeunes sort de la petite école du village. Livres de biologie à la main, ils n'ont que quelques dizaines de mètres à parcourir pour rentrer chez eux, après avoir esquivé âne, chèvres et boeufs. Pas de longs périples pour aller étudier, c'est plutôt rare dans le pays. Mais à Awra Amba, au coeur des collines verdoyantes de la région Amhara, à 500 km au nord de la capitale Addis Abeba, nous ne sommes pas tout à fait en Ethiopie. Le village avec ses maisons en torchis surplombés de toits de chaume, son sol en terre brune et ses petits champs de céréales, ressemble pourtant à ses voisins. Au premier abord seulement, car ici les scènes étonnantes ne manquent pas à l'image de ces hordes de jeunes adolescentes, sourires aux lèvres, quittant la classe. Une révolution dans un Etat où moins de la moitié des filles accèdent à l'école primaire.

Tshehay Gemar a fini ses études, un baccalauréat en poche suivi d'une formation d'institutrice. A vingt ans, elle s'occupe du jardin d'enfants et de sa trentaine de tout-petits, garçons et filles, qui prennent place tous les matins sur les bancs en pierre de la salle de classe. Le confort est spartiate, les jeux peu nombreux, et les quelques livres destinés à l'apprentissage de lecture sont en français ou en néerlandais, apportés par des visiteurs de temps à autre. Mais l'endroit n'en demeure pas moins unique. "Dans la région, des enfants de trois ans se retrouvent à la tête d'un troupeau de vaches, toute la journée. Ils ne reçoivent aucune éducation. A Awra Amba, ils n'ont pas la même vie", explique Tshehay, devant une armée de bambins au garde-à-vous, à qui l'on enseigne avant tout la discipline. L'institutrice en blouse blanche hausse pourtant rarement la voix, mais sa grande taille et sa carrure impressionnent les enfants, qui prennent très au sérieux leurs journées d'études. "Je leur répète que l'école constitue ce qu'il y a de plus important pour eux, leur chance principale. Moi, ça a changé ma vie."

Liberté du corps et de l'esprit

Ailleurs dans le pays, les filles de son âge ont déjà un époux, plusieurs enfants et ne peuvent plus étudier depuis bien longtemps. Tshehay, elle, n'a même pas encore de petit ami, une liberté impensable en terre amhara. Car bien que le Code de la famille éthiopien ait fixé en 2001 l'âge légal du mariage à la majorité, 18 ans, la pratique des unions précoces demeure très commune et on estime qu'une fille sur deux est mariée avant 15 ans, souvent avec un homme beaucoup plus vieux. Une pratique dont s'est débarrassée la communauté d'Awra Amba, en désacralisant l'union maritale. Ni fête, ni dot (cause principale des mariages précoces, puisque celle-ci augmente avec l'âge de la fille) : le mariage ne consiste qu'en la signature d'un document officiel, et ce, en raison d'un règlement propre au village, à partir de 19 ans pour les filles et de 20 pour les garçons (jugés moins matures), sans que les familles aient voix au chapitre. De quoi garantir un avenir moins sombre aux fillettes et réduire également la prévalence du Sida.

Les très jeunes épouses sont en effet, selon l'Unicef, plus exposées au risque de contracter des infections sexuellement transmissibles par un partenaire malade (appareil génital pas encore formé, tissus qui se déchirent plus facilement), un risque d'infection multiplié par l'excision. Alors que dans le pays le nombre de malades, en baisse constante ces dernières années, demeure élevé, ici on affirme avec fierté que personne n'est contaminé...

Trissew Fente s'est mariée dans les règles à dix-neuf ans, avec un garçon de sa génération. Aujourd'hui âgée d'une trentaine d'années, la jeune femme est mère de trois enfants et n'envisage pas de tomber enceinte à nouveau. Et pour cause, à Awra Amba on ne fait pas plus de trois ou quatre enfants, le territoire n'est pas extensible. Trissew prend donc la pilule, comme un quart seulement des femmes en Ethiopie. Mais le planning familial est loin d'être la seule avancée du village. Sans tabou, la mère de famille évoque également un fléau national : "Chez nous, il n'y a pas d'excision. Nous ne pratiquons pas cela sur nos filles, car lors des accouchements, cela pose plein de problèmes et beaucoup de femmes meurent à cause des mutilations de leur enfance." Si depuis 2005 l'excision est condamnable en Ethiopie, l'Unicef estime toutefois que plus de 70% des 40 millions de femmes éthiopiennes en sont encore victimes, l'un des plus forts taux du monde.

"Faire un travail de femme ne change pas mon sexe. Cela change mon ignorance"

"Les gens en Ethiopie nous prennent souvent pour des fous, mais ce sont leurs coutumes qui sont mauvaises", renchérit Trissew tout en s'affairant sur son métier à tisser en bois. Car la mère de famille est aussi tisserande, activité d'ordinaire réservée à la gente masculine en Afrique. La besogne est physique mais la jeune femme, petite et menue, s'en sort aussi bien que les hommes à ses côtés dans la grande salle de tissage du village. "Il n'y a pas de métier d'homme ni de métier de femme. Si j'ai la capacité physique de tisser, alors je tisse! Pourquoi une femme serait incapable d'avoir de la force ?"

A Awra Amba, les tâches ne se répartissent pas selon le sexe, mais en fonction des capacités de chacun. Visions surréalistes pour le pays, on croise ici ou là des femmes maniant la charrue pour labourer la terre, des hommes en train de faire prendre le bain aux enfants ou de préparer l'injera (crêpe à base d'une céréale locale, le teff, caractéristique de la cuisine éthiopienne). Avec certaines limites toutefois : "Les enfants n'aiment pas l'injera de mon mari, ils la trouvent beaucoup moins bonne que la mienne! Je préfère qu'il se contente de préparer la sauce, je m'occupe du reste. Il n'y a pas de chef à la maison, sauf dans la cuisine !" précise, amusée, Trissew dont le mari oeuvre sur une machine à coudre dans une petite usine de textile d'une ville voisine. "Faire un travail de femme ne change pas mon sexe. Cela change mon ignorance", l'une des devises de la communauté, prend tout son sens.

Cette phrase c'est Zumra Nuru, un paysan analphabète, qui en est l'auteur. Chapeau vert fluo toujours vissé sur le crâne, l'homme approche les soixante-dix ans. Awra Amba c'est lui. La légende veut qu'il ait conçu son utopie dans son enfance, témoin des inégalités entre sa mère et son père.

Un modèle qui fait peur

Mais ce n'est qu'en 1972 qu'il donne corps à sa vision et engrange quelques compagnons. Les débuts sont difficiles, Zumra souhaite s'émanciper des carcans religieux, orthodoxe et musulman, tous deux présents dans la région. Il prône une religiosité nouvelle, un dieu unique, appelé simplement "Créateur". Sans lieu de culte, car pour lui la foi est de l'ordre du privé, ce qui lui vaut l'hostilité des villages voisins qui le perçoivent comme un danger pour l'équilibre social. La communauté est chassée et menacée de mort. Errance et famine réduisent ses rangs et il faudra attendre l'an 2000 pour que le gouvernement reconnaisse leur droit à la terre. Depuis, la communauté ne cesse de s'agrandir et se compose aujourd'hui d'une centaine de familles, toutes séduites par le mode de vie de Zumra Nuru.

"La solidarité est l'un de nos principes les plus importants. C'est pour cela que nous travaillons en coopératives. Que ce soit pour le tissage ou l'agriculture, tout le monde se partage à égalité les bénéfices à la fin de l'année", explique le paysan philosophe, assis au pied du grand arbre qui domine la place du village. La communauté ne reconnaît aucun jour férié et l'organisation de la semaine est précise : cinq jours sont dévolus au travail coopératif, une journée à l'aide aux vieillards, qui disposent d'une petite maison de retraite, et le septième jour est libre. "Nous avons connu tellement de difficultés pour vivre en liberté que nous travaillons tout le temps, pour ne pas perdre ce que nous avons".

Avec le temps, les relations avec les voisins se sont apaisées et ceux-ci viennent même utiliser le moulin à grain du village. Mais la présence du garde armé qui suit en permanence Zumra traduit encore une certaine méfiance de la part du fondateur d'Awra Amba. "Les gens de la région n'ont pas envie de voir nos idées s'appliquer chez eux, même s'ils nous respectent de plus en plus. Beaucoup considèrent que nous ne faisons pas partie de la culture éthiopienne. Les choses bougent dans le pays, mais la route est encore très longue."

Malgré des progrès constants dans la réduction des écarts de genre, selon le Forum économique mondial en 2013, l'Ethiopie restait au 118e rang (sur 136) du classement sur l'égalité des sexes.

Par Daphnée Breytenbach et Ismaël Mereghetti
 
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Tags : égalité homme-femme, Afrique, Ethiopie, Awra Amba, communauté, solidarité, liberté, travail communautaire
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#Posté le lundi 11 mai 2015 07:39

Modifié le lundi 11 mai 2015 07:49

SOCIETE: BONHEUR, BONHEUR

 
 
 
 
 
SOCIETE: BONHEUR, BONHEUR
 
 
SOCIÉTÉ
 
 
 
 
 
La Suisse est le pays le plus heureux du monde, suivie de près par l'Islande, le Danemark, la Norvège et le Canada, selon une étude internationale sur le bonheur publiée jeudi à New York, où la Belgique se classe à 19e place. Le classement compte 158 pays.
 
 
La Finlande, les Pays-Bas, la Suède, la Nouvelle-Zélande et l'Australie sont respectivement 6e, 7e, 8e, 9e et 10e. Les Etats-Unis sont 15e, la Belgique 19e, le Royaume-Uni 21e, l'Allemagne 26e, la France 29e, l'Espagne 36e, l'Italie 50e et la Grèce 102e. Ce rapport 2015 sur le Bonheur dans le monde est le troisième cherchant à quantifier le bonheur, pour essayer d'influencer les politiques des gouvernements. Les Nations unies avaient publié le premier en 2012. Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont étudié l'espérance de vie en bonne santé, le PIB par habitant, le soutien social (avoir quelqu'un sur qui compter), la confiance (mesurée par la perception d'une absence de corruption politique ou dans les affaires) la perception de liberté dans ses choix de vie, et la générosité. 
Les 13 pays en tête du classement sont les mêmes qu'en 2014, mais dans un ordre différent, a souligné Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de la terre à l'université Columbia à New York, et l'un des auteurs du rapport écrit par un groupe d'experts indépendants et publié par le SDSN (Sustainable Development Solutions Network, Réseau pour des solutions de développement durable). Ils combinent richesse et fort soutien social, ainsi qu'un gouvernement relativement honnête et responsable, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse. 
"Les pays en-dessous de ce groupe ne sont pas à la hauteur soit en matière de revenus, soit en matière de soutien social, soit les deux", a-t-il ajouté. L'Afghanistan (153e), et la Syrie déchirée par la guerre (156e) rejoignent les dix pays les moins heureux en fin de classement, Togo (158), Burundi (157), Benin (155), Rwanda (154), Burkina Faso (152), Côte d'Ivoire (151), Guinée (150) et Tchad (149). En dépit du conflit en Irak, ce pays est 112e, devant l'Afrique du sud, l'Inde, le Kenya et la Bulgarie.
 
 
 
 
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Tags : bonheur, bonne santé, confiance, corruption, soutien social, espérance de vie, liberté, générosité
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#Posté le vendredi 24 avril 2015 11:35

LIBERTE, LIBERTES.

 
 
 
LIBERTE, LIBERTES.
 
 
Une amie de la Pleine Conscience devenue coach m'a envoyé ce billet ci-dessous. Je ne peux qu'apprécier la justesse de ses propos. Etant donné que dans la méditation zen, je ne fais pas différemment. Pour pouvoir avoir une certaine maîtrise de moi-même, il fallait durant des mois ou des années, créer en moi cet outil que
j' appelle "L'énergie de la Pleine Conscience"  C'est cet énergie qui me permet de repérer immédiatement ce qui se passe dans mon esprit dès que l'information venant d'un événement extérieur ou intérieur parvient à ma conscience. Grâce à cet énergie je vais pouvoir "observer" et analyser cet événement sans me laisser emporter par mes émotions, interprétations ... Je peux tranquillement analyser ce qui se joue en moi et décider de prendre telle option ou telle autre. C'est là que réside ma liberté.
 
 
 
 
Nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique, où nous sommes pleinement libres...  Libres de penser, d'être qui nous souhaitons et de faire beaucoup de choses. Pourtant, combien de fois nous sentons-nous « étriqué(e)s » ou « coincé(e)s » dans une situation professionnelle ou privée qui ne nous convient pas ?


Etes-vous réellement libre quand vous devenez nerveux ou irrité ? Etes-vous libre quand vous n'arrivez pas à « décrocher » de vos pensées et que vous « tournez en boucles » à propos du passé ? Etes-vous libre quand vous dites ou faites certaines actions sans réelle volonté et authenticité ? Etes-vous libre quand vous décidez la peur au ventre ? Etes-vous libre quand vous vous dites « je n'ai pas le choix » ?

Les barreaux de notre prison intérieure sont nos peurs, nos croyances, nos habitudes, nos émotions non gérées, ... et ils nous font souvent opter pour la résignation (je subis car je n'ai pas d'autre choix) ou la résistance (comme si cela allait permettre aux choses de rebrousser chemin et d'être différentes). 

Le chemin de notre Vie (y compris professionnel) est parsemé d'événements heureux et malheureux, voulus ou non voulus. Ce qui a eu lieu, a eu lieu : je n'ai pas le pouvoir de changer cela. J'ai par contre le pouvoir de choisir COMMENT je vais vivre cet événement.

La toute première étape de la libération est de réaliser à quel point nous avons le choix. Celui de choisir en conscience une autre option ou d'accepter en conscience celle que nous vivons. Cela change fondamentalement la dynamique de notre Vie, car choisir en conscience, c'est récupérer sa pleine et belle puissance.

La proposition n'est pas ici de vivre les événements en mode « ½illères » ou « autruche » et de faire "comme si tout roulait", bien entendu. La proposition est de vivre ce que j'ai à vivre en conscience, en choisissant les réelles options qui s'offrent à moi sans m'enfermer dans mes habitudes, mes croyances, mes peurs, mes émotions fortes ou mes pensées toxiques.

Cette façon de vivre les situations de Vie sera toujours plus porteuse pour vous.

Je vous souhaite une merveilleuse année,

Sabine 
 
 
 
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Tags : liberté, émotion, libération, option, pleine conscience
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#Posté le lundi 02 février 2015 09:23

Modifié le mardi 10 février 2015 08:22

BON A SAVOIR

 
 
 
 
BON A SAVOIR
 
Photo: Mur ocre, Italie , 1988
 
 
 
 
 
 
Environ 2% du clergé de l'église anglicane ne croit pas en Dieu



(Belga) Quelque 2% des prêtres, diacres et évêques de l'Eglise anglicane estiment que Dieu est une pure construction de l'homme, révèle un étonnant sondage de l'institut YouGov publié mardi.
L'étude, menée auprès de plus de 1.500 membres du clergé des Eglises d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Ecosse, montre que seulement 83% des sondés pensent qu'il existe un "Dieu personnel". Ils sont 3% à estimer qu'il y a "une forme de force spirituelle ou vitale" et 9% à dire que "personne ne peut savoir à quoi Dieu ressemble". Et donc aussi 2% à "ne pas être certain que Dieu soit davantage qu'une construction de l'homme". 2% ne sont d'accord avec aucune de ces propositions et 1% préfèrent ne pas répondre. L'Eglise anglicane, branche du christianisme, laisse à son clergé une liberté assez large sur l'interprétation de la foi. Cité par le quotidien The Independent, le révérend David Paterson, prêtre retraité de l'Eglise d'Angleterre, explique même qu'il est parfaitement possible de prêcher la parole de Dieu tout en ne croyant pas en lui. "Une fois, dit-il, que vous avez accepté que la religion est une création de l'homme, elle devient comme l'art et la littérature: un moyen très précieux pour se connaître soi-même". (Belga)
 
 
 
 
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BON A SAVOIR
 



Tags : Dieu, église anglicane, christianisme, David Paterson, foi, évêques, Eglise anglicane, homme, liberté, croyance, parole de Dieu
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#Posté le mercredi 29 octobre 2014 04:26

Modifié le vendredi 22 avril 2016 17:45

POURQUOI EST-IL SI DIFFICILE D'ETRE HEUREUX? J SALOME ET N'OUBLIE PAS D'ETRE HEUREUX. CHRISTOPHE ANDRE

POURQUOI EST-IL SI DIFFICILE D'ETRE HEUREUX? J SALOME  ET N'OUBLIE PAS D'ETRE HEUREUX. CHRISTOPHE ANDRE

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Jacques Salomé le célèbre psychosociologue et spécialiste des relations humaines nous conte son propre chemin du bonheur.


Ses reflexions, une trentaine de petits chapitres entre souvenirs personnels et conseils pratiques pour mieux communiquer, nous rappellent l'importance de l'essentiel. Comme accueillir un enfant dans ses bras ou d'engager vers les autres. Car le bonheur selon Salomé n'est pas un état permanent mais un instant de grâce, fugace, qui peut surgir à tout moment. En toute liberté. Albin Michel. 233p.






POURQUOI EST-IL SI DIFFICILE D'ETRE HEUREUX? J SALOME  ET N'OUBLIE PAS D'ETRE HEUREUX. CHRISTOPHE ANDRE





Et n'oublie pas d'être heureux. Christophe André
 
 
 
Source: son blog  http://psychoactif.blogspot.be/
 
Je suis ravi de vous annoncer l'arrivée de mon nouveau livre ce jeudi 23 janvier 2014 en librairie.

C'est un abécédaire de psychologie positive, qui est l'étude scientifique de ce qui nous rend plus heureux. Pas forcément toujours ou totalement heureux, mais plus souvent et plus tranquillement heureux. 

Vous y trouverez donc des définitions (comme dans un dictionnaire) mais aussi des histoires, des expériences, des exercices et des conseils (car un abécédaire est aussi une méthode d'apprentissage). Tout ce joyeux mélange ressemble finalement à la manière dont le bonheur déboule dans nos vies : parfois par surprise, parfois grâce à des efforts, parfois en observant simplement comment font les autres, etc.

J'y parle aussi d'adversité et de souffrance, car il me semble aujourd'hui impossible de procéder autrement. Le bonheur n'est pas un luxe, mais une nécessité. Nous avons besoin du bonheur. Parce que la vie est souvent belle : bonheur pour nous ouvrir les yeux. Parce que la vie est parfois dure : bonheur pour nous aider à faire face. 

Comme toujours, j'ai choisi pour illustration de couverture un dessin qui nous rappelle l'enfance : c'est un petit personnage de Marc Boutavant, que m'a fait découvrir ma plus jeune fille, et dont je suis devenu fan.

Pour le titre, j'ai un peu hésité : je voulais au départ l'appeler "Fais de ton mieux et n'oublie pas d'être heureux" pour rappeler aussi la nécessité d'agir et d'avancer, sans jamais perdre le bonheur de vue. Mais la majorité des personnes de mon entourage et des éditions Odile Jacob m'ont déconseillé ce choix et recommandé la version brève et directe. Et voilà donc le résultat...

J'espère maintenant que ce livre vous plaira, et vous aidera (pour moi, c'est déjà fait : son écriture, comme toujours, m'a encore ouvert les yeux et fait progresser sur le chemin des petits mieux).
 
 
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Tags : Jacques Salomé., psychosociologie, bonheur, relations humaines, liberté, chemin du bonheur, réflexions, communiquer, Christophe André, psychologie positive
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#Posté le lundi 05 novembre 2007 15:39

Modifié le vendredi 03 octobre 2014 08:24

LE 14è DALAI LAMA: L'AUTONOMIE ET LA LIBERTE

 
LE 14è DALAI LAMA: L'AUTONOMIE ET LA LIBERTE
 
 
 
 
 
                                                          Déclaration du Kashag (Gouvernement Tibétain en éxil) à l'heureuse occasion du soixante-dix-neuvième anniversaire de Sa Sainteté le Grand Quatorzième Dalaï Lama
 
 

 
Transmis le 6 Juillet 2014 par le Bureau du Tibet de Paris (représentation officielle du Gouvernement tibétain en exil)

A l'occasion heureuse et très propice du soixante-dix-neuvième anniversaire de Sa Sainteté le Grand Quatorzième Dalaï Lama, le Kashag souhaite exprimer son très grand respect et sa vénération pour Sa Sainteté le Dalaï Lama au nom de tous les Tibétains au Tibet et à l'extérieur. Nous nous joignons aux millions d'admirateurs de Sa Sainteté présents dans le monde entier pour lui souhaiter longue vie et bonne santé. Le Kashag souhaite également profiter de cette occasion pour exprimer sa profonde gratitude envers les parents de Sa Sainteté le Dalaï Lama, les regrettés Chokyong Tsering et Dekyi Tsering, qui nous ont généreusement offert leur précieux fils, Lhamo Dhondup, né le 6 Juillet 1935 d'une famille de paysans dans le village de Takser, Amdo.

Le quatorzième Kashag a retenu 2014 comme étant "l'Année du Grand Quatorzième Dalaï Lama" afin d'exprimer son infinie gratitude envers Sa Sainteté pour les immenses avancées qu'Elle a réalisées en faveur du Tibet et de la paix, de l'harmonie entre les religions et les valeurs humanitaires partout dans le monde. Durant ce programme, qui durera un an, l'Administration centrale tibétaine se propose d'organiser 21 événements majeurs et quelque 300 autres de moindre importance. Dans une perspective à plus long terme, le Kashag marquera le quatre-vingtième anniversaire de Sa Sainteté selon le calendrier tibétain, le cinquième jour du cinquième mois tibétain, qui sera le 21 Juin 2015, par une offrande extraordinnaire de longue vie pour Sa Sainteté le Dalaï Lama.

Sa Sainteté a aimablement accepté de nous honorer de sa présence lors de la célébration officielle de son 79 ème anniversaire au moment même où il confère la trente-troisième initiation au Kalachakra au Ladakh, région où les Tibétains partagent avec la population des liens religieux et culturels profonds.

Il y a 64 ans, en 1950, pendant la période critique qui suivit l'invasion militaire du Tibet par les Chinois, Sa Sainteté le Dalaï Lama dut assumer les pouvoirs spirituels et politiques au très jeune âge de 16 ans. A 25 ans, pendant l'occupation chinoise du Tibet qui s'ensuivit, Sa Sainteté fut forcée de quitter son pays pour aller vivre en exil. Malgré les obstacles qui se dressaient devant lui et semblaient insurmontables, pendant presque 60 ans, Sa Sainteté le Dalaï Lama a mené le peuple tibétain avec une compassion, une sagesse et un courage infinis.

Le fait que le peuple tibétain est aujourd'hui uni dans une solidarité sans faille, en dépit de différentes appartenances religieuses ou régionales et en dépit de l'occupation chinoise, tient essentiellement à l'autorité pleine de sagesse de Sa Sainteté le Dalaï Lama. La puissance que représente l'unité du peuple tibétain aujourd'hui est encore plus grande qu'elle ne l'a été dans un passé récent. Elle nous renvoie à l'époque où les trois rois du Dharma reignaient sur le Tibet.

En exil, Sa Sainteté entrevoyait une communauté tibétaine unie fermement enracinée dans la tradition et la modernité. Il commença par construire une base solide pour le maintien du peuple tibétain et pour la préservation de l'identité tibétaine en établissant des colonies tibétaines en Inde, au Népal et au Bhoutan. En même temps, afin de permettre aux futures générations de Tibétains d'acquérir une éducation moderne tout en restant plongées dans les valeurs traditionnelles, dès les débuts, il conçut et établit des écoles tibétaines indépendantes. En fait, le présent leadership tibétain est le produit de ces institutions qui ont éduqué les Tibétains en exil au cours des cinquante dernières années.

En introduisant également une série de réformes structurelles et institutionnelles, Sa Sainteté le Dalaï Lama, grâce à l'étendue de sa vision et à sa sagesse, a transformé la nature même du système politique du Tibet en exil en une authentique démocratie. Des années de continuelles réformes démocratiques ont en fait transformé l'ensemble de la communauté tibétaine en exil en une société où les valeurs et la culture démocratiques se sont solidement enracinées. Ceci nous a permis, en dépit du fait que les Tibétains en exil soient disséminés sur les six continents, de préserver la cohésion d'une communauté vivante et bien organisée. Le fait que le régime et la communauté des Tibétains en exil est aujourd'hui considéré comme un modèle digne d'être imité est dû en grande partie au leadership visionnaire de Sa Sainteté le Dalaï Lama et à la diligente persévérance de la génération qui nous a précédés.

Pendant la gouvernance de Sa Sainteté le Dalaï Lama, les principaux monastères détruits au Tibet occupé furent reconstruits en exil afin de préserver et favoriser la religion tibétaine. Ces centres monastiques d'enseignement et de pratique, appartenant aux quatre traditions du bouddisme tibétain ainsi qu'à la religion bön, l'antique religion du Tibet, ont non seulement été réssuscités mais ont pris un nouvel essor en exil. Pendant que les moines, maîtres et érudits, permettaient l'expansion du bouddisme tibétain, des centres de Dharma tibétains naissaient un peu partout dans le monde.

Sa Sainteté le Dalaï Lama a véritablement permis une nouvelle prise de conscience au sein des peuples de l'Himalaya de leur héritage culturel et cela a grandement contribué au réveil des traditions et coutumes locales. Sa Sainteté demeure une source de soutien et de réconfort pour les bouddistes du monde entier, ayant été la force initiatrice de la préservation des enseignements du Bouddha depuis le Tibet, qui en devint le dépositaire, les ayant reçus de l'Inde où ils étaient nés, et disséminant ces enseignements vers soixante-sept pays dispersés sur les six continents.

Sa Sainteté le Dalaï Lama, avocat infatigable de l'harmonie entre les religions, échange avec les chefs religieux de tous les cultes. Il est également à l'origine d'un dialogue nourri entre des scientifiques réputés à travers le monde et des moines bouddistes, ce qui a permis un grand enrichissement à la fois de la science et de la religion. De plus, ses efforts pour instaurer une morale séculaire à une échelle mondiale lui ont valu le respect et l'admiration de citoyens de tous pays et de toutes religions. Ces contributions nombreuses et d'importance sont évidentes dans les quelque cent cinquante récompenses, prix et doctorats honoris causa qui lui ont été décernés, dont le prestigieux prix Nobel de la Paix qu'il reçut en 1989, le Prix de la Planète Terre des Nations Unies en 1991, la Médaille d'Or du Congrès américain en 2007 et le Prix Templeton en 2012. En vérité, ce sont à la fois cette reconnaissance et ce prestige, que Sa Sainteté a depuis toujours reçus de la part de la communauté internationale, qui ont constitué la principale force derrière la prise de conscience grandissante à l'échelle mondiale de la cause tibétaine et qui ont généré le soutien que cette dernière reçoit aujourd'hui.

Au vu de l'influence et du prestige de Sa Sainteté, peut-être est-il inévitable que certains groupes cherchent à lui porter préjudice. En particulier, les disciples de Dholgyal, qui ont lancé une campagne de dénigrement à des fins politiques contre Sa Sainteté au nom de la liberté de culte et des droits de l'homme. En prônant le sectarisme et le fanatisme, capables de compromettre l'harmonie et l'unité existant parmi toutes les traditions du bouddisme tibétain, les disciples de Dholgyal sont devenus de simples outils dont se sert le parti communiste chinois. Compte tenu du plus vaste intérêt que représente le Dharma du Bouddha et, en particulier, la menace existentielle qui pèse sur les Tibétains en tant que peuple, les Tibétains ne manqueront pas d'exercer du discernement et de faire la différence entre le vrai du faux et entre ce qui est dans le vrai et ce qui ne l'est pas.

A propos de la question plus générale du Tibet, nous souhaitons redire la conviction du Kashag que celle-ci ne pourra être résolue que par le dialogue avec le gouvernement chinois. Nous espérons que les nouveaux dirigeants du gouvernement chinois comprendront au plus tôt que la Voie du Milieu est une solution bénéfique pour les deux côtés dans la résolution du problème au Tibet.

Jusqu'à maintenant, la Voie du Milieu ne cesse de recevoir l'approbation de gouvernements du monde entier et de la communauté internationale, y compris d'un certain nombre de citoyens chinois. L'administration centrale tibétaine a lancé une campagne internationale massive de sensibilisation destinée à entretenir le soutien en faveur de la Voie du Milieu. Dans cette campagne, un large éventail de matériel d'information à propos de la Voie du Milieu va pouvoir être consulté en ligne, dans différentes langues, sur différents sites web et sur les média sociaux. Plus près de nous, les Kalons et les secrétaires de notre administration centrale rendront visite aux colonies tibétaines et donneront davantage de visibilité à l'approche de la Voie du Milieu, dans le sincère espoir que tous les Tibétains se mobiliseront pour participer à cet effort dont l'importance est cruciale.

En dépit de l'atmosphère étouffante de peur et de répression à l'intérieur du Tibet qui a régné au cours des soixante dernières années, le peuple tibétain a résolument préservé vivants leurs espoirs et leur fierté. Ils ont placé leurs aspirations en la personne de Sa Sainteté le Dalaï Lama et attendent son retour avec impatience. Leur désir le plus profond du retour de Sa Sainteté et de la liberté au Tibet peut s'entendre dans les cris de ralliement qu'ont lancés les cent trente personnes qui se sont immolées pour protester contre l'oppression chinoise. Malgré nos appels répétés pour que cessent de tels actes de violence, la série dramatique des immolations dans tout le Tibet a donné une voix encore plus forte aux aspirations du peuple tibétain adressée non seulement au gouvernement chinois mais aussi au reste du monde.

Avec les principes d'unité, d'innovation et de confiance en soi pour guide, nous nous engageons à réaliser la vision de Sa Sainteté le Dalaï Lama ainsi que les aspirations des Tibétains au Tibet et de tous les Tibétains qui nous ont quittés, c'est-à-dire pour ramener la liberté au Tibet.

Enfin, nous profitons de cette occasion pour exprimer notre très sincère gratitude au peuple indien et à son gouvernement ainsi qu'à l'Etat de Himachal Pradesh, et à tous ceux de par le monde qui ont, dans la mesure de leurs moyens, d'une façon ou d'une autre, soutenu la cause du Tibet et contribué à préservr et à faire connaître sa religion et sa culture.

En conclusion, nous prions pour la longue vie de Sa Sainteté le Dalaï Lama et pour que tous ses voeux se réalisent. Puisse la cause du Tibet bientôt prévaloir !

Le Kashag, le 6 Juillet 2014

Secretariat du Bureau du Tibet
84 Boulevard, Adolphe Pinard
75014 PARIS

http://tibet.net/2014/07/04/kalachakra-teachings-begin-in-ladakh/
 

 
 
 
 
 
 
LE 14è DALAI LAMA: L'AUTONOMIE ET LA LIBERTE
 
Tags : Dalai Lama, autonomie, liberté, voie du milieu, Tibet
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